> Associée d’Ipso Facto
> Archéologue
> Spécialiste en architecture navale médiévale et moderne
> Plongeuse professionnelle Classe II B
Hélène Botcazou est titulaire d’un doctorat d’archéologie navale sur l’histoire de la navigation de cabotage en Corse à l’époque moderne (Aix-Marseille-Université). Elle détient également une double licence d’histoire et d’archéologie (Université de Rennes II) et du Master Of Maritime and coastal ARCHaeology – MOMARCH (amid*ex, Aix-Marseille Université). Plongeuse professionnelle classée IIB, elle s’intéresse, depuis le début de sa formation universitaire à l’architecture navale des bateaux traditionnels et, en particulier, aux épaves, véritable conservatoire des techniques et des pratiques des anciennes sociétés maritimes.
Son expérience de terrain se définit par la participation à des opérations de recherche archéologique programmées et préventives en contextes terrestres et immergés sur des sites diversifiés : structures et dépotoirs portuaires maritimes antiques, épaves maritimes et fluviales médiévales et modernes. Depuis 2015, Hélène Botcazou a eu l’occasion de fouiller deux épaves modernes fluviales en Somme et en Canche sous la direction d’Éric Rieth (LaMop, CNRS-UMR8589, Musée National de la Marine). Elle a pu aussi se confronter à la spécificité de la fouille d’estran à l’occasion de celle de l’épave moderne d’Erquy-les-Hôpitaux dirigée par Olivia Hulot et Marine Jaouen (DRASSM-MCC).
En milieu maritime, elle a participé à la fouille de l’épave moderne de l’anse de Paragan dirigée par Franca Cibecchini (DRASSM-MCC) et Eric Rieth (CNRS-LaMop, MNM) ainsi qu’à celle des Sanguinaires C dirigée par Marine Sadania (DRASSM-MCC) et Hervé Alfonsi (Arasm). Elle a travaillé sur l’épave de Villefranche VI dans le cadre de la mission de carte archéologique menée par Souen Fontaine (DRASSM-MCC) en 2016. En tant que spécialiste d’architecture navale, elle a été responsable de l’étude de la coque de l’épave de la goélette l’Anémone, naufragée aux Saintes (Guadeloupe) dans le cadre d’une mission dirigée par Jean-Sébastien Guibert (Université des Antilles). En 2018, elle a participé à l’évaluation archéologique du raccordement électrique du parc éolien de Dieppe menée par Ipso facto et l’Adramar.
Ses problématiques de recherche se rapportent à l’histoire des techniques et à la culture matérielle liées à la navigation au sein des sociétés médiévales et modernes de la Méditerranée. Son mémoire de master sur l’étude architecturale et fonctionnelle du « mourre de pouarc », un bateau de pêche côtière utilisé entre le XVIIIe et le XXe siècles sur les côtes de Provence et du Languedoc, l’a amené à travailler sur l’ethnohistoire navale par le biais de sources diversifiées (archivistiques, iconographiques, ethnographiques, archéologiques).
Dans le cadre d’une thèse CIFRE chez Ipso Facto, entre 2017 et 2020, en partenariat avec le Laboratoire d’Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M-CNRS-UMR7298, dir. Nicolas Faucherre) et le Laboratoire de Mediévistique Occidentale de Paris (Lamop, CNRS-UMR8589, dir. Eric Rieth), elle obtient un doctorat sur le thème de l’architecture navale des bateaux de cabotage du littoral corse.
Hélène Botcazou s’attache à conduire ses travaux d’étude sur le mobilier archéologique depuis la phase de terrain jusqu’à l’analyse et la publication de ses résultats. Elle est également intervenue dans le cadre d’un projet interministériel mené conjointement par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer et le ministère de la Culture et de la Communication pour la publication d’un vocabulaire thématique sur le littoral, selon les principes définis dans les publications de l’inventaire général du patrimoine culturel.
Hélène Botcazou est aussi membre de l’association Arkaeos qui œuvre pour le développement de l’archéologie sous-marine et subaquatique. Dans ce cadre, mais également depuis le début de sa formation d’archéologue sous-marin, elle participe à des projets de recherche, de médiation et de valorisation du patrimoine maritime en étroite collaboration avec le DRASSM/MCC et d’autres institutions publiques (CNRS, musées).