Ipso Facto | Margaux Tillier
Ipso Facto - Bureau d’étude et de recherche en océanographie et en archéologie subaquatique et sous-marine. 10, rue Guy Fabre 13001 Marseille E-mail : contact@ipsofacto.coop Tél. +33 (0)4 88 64 48 79
Ipso Facto, océanographie, archéologie subaquatique et sous-marine, technologie 3D, restauration, conservation, marseille, étude, recherche
18455
page-template,page-template-full_width,page-template-full_width-php,page,page-id-18455,page-child,parent-pageid-15922,ajax_fade,page_not_loaded,,qode-content-sidebar-responsive,qode-child-theme-ver-9.4,qode-theme-ver-13.3,qode-theme-bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-5.4.5,vc_responsive
 

Margaux Tillier

> Associée d’Ipso Facto
> Archéologue, Archéobotaniste – Carpologue
> Spécialiste en carpologie – milieux humides et contextes portuaires antiques
> Etudes carpologiques : toutes périodes chronologiques

Titulaire d’un doctorat en Archéologie (Université Paul Valéry, Montpellier 3), Margaux Tillier est spécialiste en carpologie. Ses recherches portent sur l’économie végétale et les paysages antiques des zones littorales méditerranéennes, et plus spécifiquement les ports.

A l’issue d’une licence en Archéologie à l’Université Louis Lumière Lyon 2 (en 2011), elle se forme à la carpologie à Montpellier auprès de L. Bouby (ISEM) et N. Rovira (ASM) dans le cadre d’un Master Recherche puis d’une thèse de doctorat à l’Université Paul Valéry, Montpellier 3. Sa thèse, soutenue en novembre 2019, portait sur l’ « Economie végétale et échanges en Méditerranée romaine (1er s. av.- 5ème s. de n.è.). Etude carpologiques de contextes portuaires » (dir. L. Bouby, ISEM et D. Lefèvre, ASM). Cette recherche a permis de dresser une synthèse sur la consommation, les productions et transformations de végétaux, ainsi que sur les échanges de denrées (importations, introductions) tenant place en zone portuaire d’époque romaine, à l’échelle de la Méditerranée nord-occidentale et centrale. La découverte exceptionnelle de contenants céramiques dans le dépotoir immergé d’Arles-Rhône 3 lui a permis d’identifier la nature de certaines préparations alimentaires et interroger la provenance des denrées végétales consommées et échangées durant le Haut-Empire. Enfin, à l’aide de la morphométrie géométrique appliquée sur les restes de pépins de raisins et noyaux d’olives, elle a pu travailler sur la diversité variétale passée de la vigne et de l’olivier (échanges, introductions).
Depuis 2013, elle intervient en tant que spécialiste en carpologie sur des sites archéologiques en contexte subaquatique, maritime et terrestre, dans le cadre de collaborations avec des équipes internationales, en France et à l’étranger. Cette variété de contextes lui a permis d’étendre ses compétences sur la reconnaissance et l’analyse des carporestes gorgés d’eau et carbonisés et l’application de protocoles et méthodologies adaptés.
Elle est intervenue dans le cadre du PCR sur les ports antiques de Narbonne et du projet Labex Archimède sur le littoral narbonnais, tous deux dirigés par C. Sanchez (ASM). Ainsi, après être intervenue sur le terrain, elle a réalisé l’étude carpologique de 4 sites localisés autour des étangs de Bages-Sigean (Castélou-Mandirac et La Nautique, dir. C. Sanchez ; Lac de Capelles, dir. N. Carayon ; Saint Martin le Bas, dir. G. Duperron). Elle a aussi effectué les études carpologiques des épaves d’Arles-Rhône 3 (dir. D. Djaoui et S. Marlier, MDAA ; S. Greck et M. El Amouri, Ipso Facto) et Arles-Rhône 5, des villae maritimes de Busuja (M.-B. Carre, CCJ) et Loron (dir. C. Rousse, CCJ) en Croatie, des villae de production littorales du Moulin à Vent (Mèze, dir. R. Bougaud) et la Grande Chaberte (dir. B. Lemaire) et des villes et systèmes portuaires de Fréjus (Le Camelin, dir. P. Excoffon), Lattes (Lattara, dir. G. Piquès, ASM), Antibes (Pré-aux-Pêcheurs, dir. I. Daveau, INRAP) et Caska (île de Pag, Croatie, dir. G. Boetto).
Margaux Tillier participe activement à la diffusion de la recherche à travers des publications scientifiques et des participations à des ouvrages de valorisation (catalogues d’exposition) et de vulgarisation, ainsi que par la réalisation de communications dans des colloques nationaux et internationaux.